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Le Venezuela exige le respect

par Bernard Tornare 16 Août 2022, 18:40

Le Venezuela exige le respect
Par César Trómpiz

 

L'ampleur des agressions contre le Venezuela ne cesse pas, au silence médiatique se sont ajoutés le détournement d'un avion par la justice argentine et les sentences honteuses prononcées par les tribunaux anglais qui, au-delà de la loi, sont devenues des manifestations d'arbitraire, d'abus et de tentatives d'humiliation de la patrie vénézuélienne.

 

"Il est temps qu'ils nous respectent en tant que Vénézuéliens", déclare une femme dans les rues de Caracas alors qu'elle défile sur l'une des avenues de la ville avec des milliers de travailleurs, de jeunes, de femmes et d'hommes du peuple. La raison de leur mobilisation est d'exiger que les gouvernements du monde restituent les avoirs vénézuéliens qu'ils ont saisis lors de leurs agressions répétées contre ce pays. Les manifestants brandissent notamment des banderoles pour la restitution de l'or saisi à la Banque d'Angleterre et pour l'avion vénézuélien saisi en Argentine il y a deux mois.

 

Une autre femme déclare "nous sortons pour défendre notre autodétermination", faisant immédiatement référence au "respect du gouvernement du président Nicolás Maduro". Il ne fait aucun doute que le problème sous-jacent des agresseurs du Venezuela est leur position colonialiste, qui consiste à essayer de dicter à notre patrie comment et avec qui nous devons nous gouverner. Une autre dame dit, au moment où j'écris, "Le Venezuela ne se rend pas", un message clair qui réaffirme la pleine volonté des Vénézuéliens de se gouverner comme ils l'entendent, sans accepter de chantage étranger. L'autodétermination de la patrie vénézuélienne est la question au cœur de la demande populaire de défense de nos actifs à l'étranger.

 

Le détournement de l'avion en Argentine met en évidence la subordination du système judiciaire argentin aux desseins d'une cour de justice en Floride aux États-Unis. Les autorités aéronautiques, civiles et policières de l'Argentine n'ont aucun argument pour retenir l'avion vénézuélien. Cependant, un tribunal qui obéit non pas à la justice argentine, mais à la justice américaine détient 19 membres d'équipage et l'avion pour satisfaire les désirs agressifs de l'empire du Nord contre le Venezuela. Il n'y a pas d'arguments, de causes ou d'autres raisons pour la saisie de cette propriété vénézuélienne, si ce n'est les multiples façons dont l'arrogance yankee est utilisée pour persécuter le Venezuela, maintenant depuis un tribunal de Floride, un état qui s'est distingué pour avoir parmi sa population de multiples facteurs d'agressivité envers Cuba et le Venezuela.

 

"Nous ne prenons rien à personne", dit un travailleur à la télévision, il défile aussi avec des milliers de Vénézuéliens pour la revendication que je décris. En fait, notre pays n'a offert à l'Amérique que coopération et amitié, et non agression ou pillage.

 

Sur l'or en Angleterre, un tribunal chargé de l'affaire a dépoussiéré une doctrine de "cohérence" de la couronne britannique, selon laquelle aucun tribunal ne peut contredire "sa majesté" dans ses décisions. Une telle disposition est contredite par des preuves publiées par le gouvernement vénézuélien, dans lesquelles la reine Elizabeth elle-même envoie des lettres au président Nicolás Maduro Moros pour recevoir des représentations de divers diplomates de sa couronne. Ce qui prévaut réellement dans les institutions britanniques, c'est la pratique de la piraterie comme politique d'État qui cherche de mille façons à justifier le pillage des nations. La demande légitime du Venezuela est la restitution de ces réserves d'or qui ont été confiées à l'Angleterre pour qu'elle en assure la garde, et non pour qu'elle puisse, par opportunisme colonialiste, mettre en scène un théâtre de vol grotesque.

 

La cause vénézuélienne est accompagnée depuis l'étranger par des milliers de citoyens et de mouvements sociaux qui élèvent leur voix contre le colonialisme et le pillage des ressources des Vénézuéliens ; ces voix de solidarité sont le visage de la cause de la dignité. La restitution des avoirs du Venezuela n'est pas une demande, c'est une exigence digne qui n'attend pas le lendemain.

 

Traduction Bernard Tornare

 

Source en espagnol
 

César Trómpiz est ambassadeur de la République bolivarienne du Venezuela en Bolivie.

 

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