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Venezuela: ils veulent nous reconstruire

par Bernard Tornare 12 Juillet 2020, 14:11

Earle Herrera est un journaliste et homme politique vénézuélien. Il a été élu à l' Assemblée nationale constituante de 2017.

Earle Herrera est un journaliste et homme politique vénézuélien. Il a été élu à l' Assemblée nationale constituante de 2017.

Titre original : Nos quieren reconstruir | Por: Earle Herrera

 

Par Earle Herrera

 

L'Angleterre était déjà en avance sur les autres puissances mondiales et a mis en place son "Unité pour la reconstruction du Venezuela". La condition préalable est la création d'un gouvernement parallèle autoproclamé. Ils l'ont déjà, servi par une opposition qui ignore qu'il sera également reconstruit (c'est à cela que sert le "tir ami"). Les entrepreneurs sont impatients. Ils savent qu'il y a des pays qui refusent d'être reconstruits parce que, avec leur propre vie, ils empêchent la première étape : leur destruction. Parmi ceux-ci, le Venezuela est en première ligne. Demandez à l'Espagne.

 

Plus pragmatique que sa progéniture, le Royaume-Uni a fait le vol d'interférence sans escale et a immédiatement mis en place, en cette année 2020, un "Bureau pour la reconstruction du Venezuela". Pas d'euphémisme. Si quelque chose doit être reconstruit, c'est parce qu'il a d'abord été détruit. C'est l'une des facettes de la privatisation de la guerre. Elle provoque une fièvre parmi les puissances qui est mille fois plus intense que celle de l'or au XIXe siècle ou de la découverte de puits de pétrole au XXe. Il n'y a rien de plus lucratif que de reconstruire un pays du tiers monde. Mais d'abord, bien sûr, il faut le détruire. Comme l'a dit le vieux Bush lors de la première invasion de l'Irak : "Nous allons le ramener à l'âge de pierre".

 

Les États-Unis ont créé les règles du commerce. Ils appellent à une coalition d'invasion et préviennent : "Celui qui ne participe pas à la guerre n'aura pas sa part dans la reconstruction. Cette "règle" balaie la démangeaison pacifiste de certains pays européens. Au nom de la "démocratie" et de la "liberté", tout le monde s'engage contre l'Irak, l'Afghanistan, la Libye, la Syrie. Puis, sur des millions de cadavres, se rassemblent les "hommes d'affaires" de la reconstruction : à toi, ce sont les hôpitaux, à toi les autoroutes. A la France cultivée les bibliothèques, les musées et les universités, à Rome les aqueducs et les égouts. Le  tout enveloppé dans la cellophane onusienne de l'"aide humanitaire".

 

Traduction Bernard Tornare

 

Source

 

Cette traduction peut être librement reproduite. Merci de respecter son intégrité et d'en mentionner  l'auteur, le traducteur et le blog Hugo Chavez.

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