Par ADÁN CHÁVEZ FRÍAS
La Révolution bolivarienne est au cœur de la lutte, entreprenant une offensive politique, économique et sociale majeure pour vaincre les ennemis internes et externes et continuer à avancer dans la construction socialiste.
Notre capacité à résister et à vaincre cette agression impérialiste multiple et sans précédent nous donne également suffisamment d'autorité morale pour nous placer au premier plan de la dure bataille que les peuples du monde mènent aujourd'hui contre le pouvoir hégémonique américain.
C'est pourquoi, en sa qualité de dirigeant du Mouvement des pays non alignés (Mnoal), notre Président Nicolás Maduro a réitéré sa solidarité avec la Palestine lors du Sommet extraordinaire de l'Organisation de coopération islamique (OCI), tenu en Turquie, et a condamné la décision unilatérale de l'administration Trump de déclarer Jérusalem capitale d'Israël et une violation du droit international.
Le Venezuela est aujourd'hui, grâce à la diplomatie de paix initiée par le commandant Hugo Chavez, une nation qui a voix et influence dans le système international, tant géopolitique qu'économique.
Conformément au quatrième objectif historique du "Plan de la Patria", nous préconisons la création d'un monde multipolaire, dans lequel le concept bolivarien de l'établissement de relations de respect et d'égalité entre tous les pays se concrétise.
Il est absolument nécessaire de continuer à consolider cet objectif afin de renverser définitivement l'hégémonie politique, économique, culturelle et militaire que l'empire américain entend continuer à imposer aux peuples libres et souverains du monde. Si nous ne réussissons pas, nous passerons à la barbarie. Avec nos particularités respectives, nous devons crier partout sur la planète, avec cette pensée de tous les temps: le socialisme ou le barbarisme!
La folie de l'empire a ramené l'humanité au bord de la guerre nucléaire avec la situation délicate et tendue de la péninsule coréenne, tout en accroissant l'instabilité au Moyen-Orient avec sa position sur Jérusalem et en sapant la démocratie en Amérique latine.
Nous sommes obligés de défaire ces prétentions en défendant notre souveraineté et en assurant la continuité de nos processus de libération nationale avec les particularités de chaque peuple.
187 ans après le départ physique du Père Libérateur nous devons continuer à démontrer de quoi sont faits les fils et les filles de Bolivar. Je suis certain que nous saurons que nous sommes dignes de cet héritage historique et que nous serons à la hauteur, comme l' a dit le Commandant Éternel: "de cette histoire qui nous interpelle, qui nous engage, qui nous blanchit, qui nous interpelle, de cette histoire qui renaît ici, qui est revenue ici, qui nous précède et nous demande beaucoup".
Au milieu de l'escalade hégémonique, de nouvelles alliances émergent qui favorisent des stratégies solides de résistance anti-impérialiste. De nouvelles batailles et de nouvelles victoires viendront.
Le capitalisme est en crise et en déclin, c'est pourquoi il est plus agressif et dangereux. Mais nous sommes également plus conscients de la voie à suivre, de la nécessité de préserver la souveraineté et l'indépendance afin d'empêcher le pillage de nos ressources.
Ensemble, nous ne nous effondrerons pas dans l'offensive révolutionnaire. Les mouvements sociaux au Honduras en sont la preuve: la rébellion contre les fraudes électorales de l'oligarchie, les courageux Palestiniens qui luttent aujourd'hui plus que jamais pour leur territoire et pour leur droit à exister.
Cette année, qui touche à sa fin, ouvre les portes de l'épicentre d'une nouvelle ère historique. Nous entrerons dans un nouveau cycle de la Révolution qui scellera l'irréversibilité du processus de transformation de notre modèle politique et social.
Malgré tout scénario, le peuple vénézuélien ne reviendra pas sur sa détermination à être souverain et à consolider un État démocratique de droit et de justice sociale, c'est-à-dire l'État qui définit notre Socialisme bolivarien.
Nous nous félicitons donc de la clôture en 2017, avec une reprise en janvier, des pourparlers en vue du dialogue de paix national entre le Gouvernement bolivarien et l'opposition vénézuélienne en République dominicaine, avec une journée couronnée de succès soutenue par la communauté internationale où des progrès ont été accomplis avec succès vers la création d'un outil pour garantir la coexistence, la tolérance et la création de conditions qui nous permettront de résoudre ensemble la situation qui a engendré le coup d'État.
Nous avons vécu une année héroïque 2017 de résistance, d'unité, de grandes batailles et de victoires. C'était une année où notre peuple infini et stoïque, immense face à tous les défis, continuait à miser pour la plupart sur le chemin de la vie, sur le chemin de l'amour, de la fraternité et de la paix dans la dignité.
2018 sera une année de grands défis. Ce sera l'année où nous réaffirmerons notre engagement pour l'avenir et l'héritage victorieux du commandant Chavez, une année qui nous permettra d'ajuster fermement le sac à dos pour les batailles à venir et d'aller de l'avant; nous ne pouvons donc pas échouer dans l'histoire et, pour cette raison, il sera prioritaire d'accélérer les plans qui nous permettront de renforcer la révolution bolivarienne dans l'administration du gouvernement et dans les domaines politique, idéologique et électoral.
La chose la plus importante au sujet de notre Révolution est le peuple vénézuélien, nous dit notre leader historique.
Battons-nous pour lui! Battons-nous contre lui! Donnons la vie à ce peuple! Mettons tous nos efforts pour ce peuple, pour sa vie, pour son bonheur, pour son bien-être. C'est notre plus grand et éternel engagement, c'est notre serment. On va le faire!!
De cet espace de débat et de réflexion pour nous tous, nous faisons nos adieux jusqu'en janvier et souhaitons à toutes les familles vénézuéliennes un joyeux Noël et une nouvelle année remplie de bénédictions.
Avec Chavez Toujours!
Source de l'article en espagnol
Traduction BT