Hugo Chavez est constamment accusé, par les médias, de populiste. Souvent ces accusations sont accompagnés de relent raciste: "une sorte de tribun d'un national-socialisme tropical" (Le Monde) ou "victoire du populisme créole" ou encore "populisme irresponsable" et même un "gorille bolivarien"(Le Figaro).
Avec ce mot magique de populisme, pas besoin de se fatiguer à analyser les situations concrètes, ni de répondre aux arguments adverses. Comme précédemment avec le terme dictateur, cherchons la définition dans le dictionnaire: n.m. Souvent péjoratif. Attitude politique consistant à se réclamer du peuple, de ses aspirations profondes, de sa défense contre les divers torts qui lui sont fait. Pourrait-on nous dire et nous expliquer en quoi c'est mal, quand un peuple meurt de faim, d'ignorance et de maladie, qu'un "populiste" vienne le nourrir, l'éduquer et le soigner?
En fait, la définition du mot populisme à évolué, devenant plutôt un synonyme de démagogie et de promesses qu'on ne tiendra pas. Avez-vous remarqué toutes les promesses que nous font nos politiciens (pouvoir d'achat, emploi justice sociale...) ne sont jamais tenue ou qu'ils ne comptent pas les tenir? Alors qui est populiste? Hugo Chavez qui tient ses paroles? Ou ceux qui nous roulent dans la farine?
Au Venezuela des générations de entières de politiciens ont fait à leur peuple d'innombrables promesses qu'ils n'ont jamais tenues. Pourtant ils n'ont jamais été traités de populistes. Le fait que la majorité des Vénézueliens étaient privés d'emplois, d'écoles, d'eau courante, de sanitaire et d'électricité dans un pays de richesse pétrolière n'a jamais été dénoncé!Mais, au fait, qui sont-ils ceux qui se permettent de décerner les bons et les mauvais points?