Diego Arria, ancien gouverneur, ministre et ambassadeur du Venezuela à l'ONU a porté plainte contre Hugo Chavez devant la Cour pénale internationale de la Haye, l'accusant de crimes contre l'Humanité. Rien que ça. Diego Arria qui est un éventuel prétendant aux élections présidentielles de 2012 a également appelé la communauté internationale a exercer une pression sur Hugo Chavez afin de mettre fin aux crimes de son régime. Il est vrai qu'un gouvernement qui défend les valeurs d'amitié, de fraternité, d'entraide, d'amour et qui a mis en place un système qui privilégie l'intérêt général et non plus les déjà favorisés est particulièrement dangereux.
Constatant qu'il sera impossible par la voie démocratique normale de battre Hugo Chavez en octobre 2012 lors de la présidentielle, l'opposition (le MUD - "Mesa de Unidad Democrática" - Coalition pour l'unité démocratique -) cherche à déstabiliser Hugo Chavez par tous les moyens.
Il faut dire que les derniers sondages, commandés par l'opposition elle-même, donnent près de 60% d'opinions favorables à Hugo Chavez après douze années de pouvoir. Comme prévu, l'énorme machine de diffamation et de désinformation est en route (voir note précédente du 06.11.2011). L'opposition vénézuélienne n'a aucun programme. C'est une coalition de petites formations qui n'a aucune vision du futur et est en constant désaccord. Bien entendu, elle bénéficie du soutien des Etats-Unis et de leurs affidés les multinationales qui veulent reprendre la main sur les richesses du Venezuela. D'où l'utilisation de méthodes particulièrement lâches et avilissantes pour essayer de vaincre Hugo Chavez en 2012.
Mais comme me l'a affirmé une de mes correspondantes au Venezuela au sujet de l'opposition: "Le gouvernement n'est pas seul, nous les attendons de pied ferme". Dont acte.