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La parole d'une femme

par Bernard Tornare 3 Mai 2022, 18:31

 Image d'illustration : Peinture acrylique,Tamara Adams

Image d'illustration : Peinture acrylique,Tamara Adams

Par Olga Tejada 

 

Nous, femmes nées dans la patrie vénézuélienne, héritières de la lignée de nos ancêtres indigènes, la racine primordiale de notre continent américain, dont les terres fertiles ont été pillées pendant des siècles, produit de la voracité maligne qui, comme le lierre vénéneux, est venue d'autres continents pour accabler de misère les Amériques au nom de la liberté, comme le disait notre libérateur Simón Bolívar. Aujourd'hui, nous voyons comment cette lutte incessante continue, il semble que la trajectoire pérenne de la lutte légitime pour maintenir la terre mère naturelle où la providence divine nous a donné naissance n'a pas été suffisante, tout comme beaucoup d'autres peuples de différentes latitudes, qui ont ancestralement et historiquement évolué et se sont développés sur leurs territoires, avec leurs coutumes, leurs particularités, leur pleine liberté de créer et de croire en ce qu'ils considèrent comme juste et nécessaire à leur mode de vie, ce qui définit ou encadre ce qu'est la souveraineté, ce choix conscient que font les peuples de décider de leur système de gouvernement et de créer leurs propres lois.

 

En même temps que chaque pays a son propre système par lequel il est régi, dans son ensemble, pour la coexistence saine et harmonieuse entre les pays, des organisations ont également été créées pour veiller au bien commun qui doit prévaloir comme garantie de paix et de liberté entre les nations, régies par des règles et des traités internationaux signés entre les pays membres, Par conséquent, l'adéquation de leurs fonctions est de nature impartiale, conformément aux règles et principes de leur création et ne répond pas au plus offrant, comme l'a montré la triste réalité de ceux qui ont eu la tâche de diriger ces organisations et institutions internationales.

 

C'est un fait que chaque pays libre et souverain génère sa propre richesse, avec les ressources qu'il possède, et, s'il manque de ressources, il y a une coopération entre les nations, donc, c'est le respect de la souveraineté et de l'autonomie des nations qui doit encadrer les relations internationales de respect et d'entraide.

 

Face à cette déconnexion entre ce qui devrait être et ce qui s'est passé, les femmes de cette belle terre qu'est le Venezuela, nous élevons la voix pour crier à ces pays impériaux et à leurs acolytes dans le monde que nous ne sommes pas trompées, que nous savons et comprenons que les intérêts qui animent la guerre hégémonique actuelle contre le peuple vénézuélien, ne sont pas contre notre président actuel Nicolas Maduro, comme ils ne l'étaient pas à l'époque contre le président Chávez, Il s'agit plutôt de cette lutte historique de domination pour prendre le contrôle de nos ressources, avec le consentement de dirigeants aliénés, comme dans le passé, qui se souciaient peu de remettre les richesses du pays aux sociétés transnationales, au prix d'un appauvrissement toujours plus grand de la population, tandis que quelques familles, protégées par les postes gouvernementaux qu'elles occupaient et les lois qu'elles décrétaient pour favoriser et légitimer leurs actions, s'enrichissaient grâce aux avantages que leur procuraient les ressources pillées.

 

Les femmes vénézuéliennes n'ont pas seulement la beauté pour gagner des concours tels que Miss Univers, Miss Monde, entre autres, mais nous avons le jugement, le discernement et l'intelligence pour transformer et diriger le cours de notre pays, un sentiment d'appartenance, d'identité nationale et de loyauté parce que nous aimons notre patrie, nous sommes courageuses, nous avons le courage et l'élan inflexible pour la défendre contre quiconque veut venir nous soumettre et usurper ce qui par droit divin et naturel nous appartient.

 

Traduction Bernard Tornare

 

Source en espagnol

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