Blog politique de réflexion et d'information de Bernard Tornare orienté en grande partie vers l'Amérique latine, principalement sur le thème de la Révolution bolivarienne au Venezuela. Selon l'actualité, cependant, d'autres sujets peuvent y être abordés. Ce blog n'est pas neutre. Malgré sa partialité et son inclination idéologique, il essaye d'être objectif.

Violence et mensonges: les deux armes de la droite

par Bernard Tornare 14 Juin 2018, 12:18

Nicaragua. [Esteban Felix - AP/Keystone]

Par Patricio Montesinos

La violence et le mensonge sont aujourd'hui les deux principales armes utilisées par la droite internationale, et en particulier dans cet hémisphère, pour tenter de détrôner les gouvernements progressistes qui, en Amérique latine, résistent à l'actuelle attaque néolibérale orchestrée par les Etats-Unis.

Déjà, les "coups doux" appliqués il y a quelques années au Paraguay et au Brésil ne semblent plus être à la mode, si l'on en juge par les événements les plus récents. Maintenant, les favoris de Washington et de l'oligarchie régionale sont évidemment les "coups d'État", d'abord vécus au Venezuela, avec les "guarimbas" et ces dernières semaines dans une version presque identique au Nicaragua.

Il est frappant de constater que les protagonistes de ces "coups de rue" n'ont pas de visages visibles, pas même d'opposants supposés à la recherche d'un leadership politique. Ce sont des jeunes, la plupart d'entre eux ayant un potentiel criminel, qui cachent leurs visages et ceux de ceux qui les paient vraiment pour faire des ravages, assassiner leurs propres compatriotes et créer le chaos.

Ils portent des "armes rustiques", oui, mais attention, ils causent les mêmes dommages et la même mort que les armes conventionnelles et bien sûr ils sont financés et construits en dehors du territoire où ils sont utilisés.

Alors qu'ils détruisent et créent la terreur. L'oligarchie, à travers les grands médias qu'elle contrôle et les réseaux sociaux, est chargée de répandre des mensonges et encore plus de mensonges. Ils appellent rebelles les violents et accusent les gouvernements populaires de réprimer les "opposants pacifiques".

Ils dénigrent à maintes reprises les autorités, les qualifiant d'autoritaires et antidémocratiques même s'ils sont arrivés au pouvoir après avoir vaincu des partis conservateurs faibles lors d'élections équitables, comme le Venezuela bolivarien et le Nicaragua sandiniste.

Ils répètent ces mensonges à tel point que même certaines personnes trompées, naïves ou malveillantes au sein des rangs progressistes prennent des positions critiques et non constructives qui portent atteinte à l'unité essentielle dont la Grande Patrie a besoin pour éviter d'être transformée en arrière-cour des Etats-Unis.

Le Venezuela et le Nicaragua sont actuellement deux acteurs clés en Amérique latine et dans les Caraïbes qui doivent être démantelés pour que Washington retrouve sa domination dans la région, tout comme la Bolivie, et il est donc vital de resserrer les rangs dans la défense de ces nations souveraines et indépendantes.

Seule l'unité et la solidarité peuvent faire échouer les intentions claires des Etats-Unis, qui sont en même temps profondément engagés à empêcher la Colombie de vivre en paix une fois pour toutes, d'être candidat et vainqueur des élections présidentielles brésiliennes de cette année, et de voir Manuel López Obrador faire de même lors des élections mexicaines du 1er juillet.

Traduction Bernard Tornare

Source en espagnol